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La bouteille d'encre noire renversée au fond de l'âme
7 juin 2007

Une nuit pourrie comme ça faisait longtemps.

  Une nuit pourrie comme ça faisait longtemps. Peut-être le stress qui noue l'estomac trop fort. Et la migraine, la migraine aussi. Quand les crises de migraines me saisissent, à bras le corps, j'ai l'impression de toucher du doigt l'apocalypse. Le réveil maladroit, entrecoupé. La chaleur, la fatigue collée aux membres. Et mon inconsistance depuis. Je ne sais si c'est parce que, ces derniers temps, je suis éloignée de la vie. De celle qui tourbillonne, coupe le souffle et ne laisse pas le temps de. Qu'à l'intérieur l'ouragan s'est calmé. Alors oui maintenant j'ai envie de faire attention et de ne plus courir à m'en briser les jambes. Plus envie de m'exténuer et de tirer sans cesse sur la corde. Plutôt envie de calme et de douceur. Mais peut-être n'est-ce (encore) qu'une passade. Une fois replongée dans mon environnement habituel qui me promet que la folie ne reviendra pas transcender mon âme ?
Alors juste laisser le temps courir pour voir.
Quand même si la migraine pouvait me laisser tranquille
De temps en temps
Je cesserais d'imploser
Elle l'a dit, écrit, murmuré.
Mes bras se referment sur la solitude.

oui

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Commentaires
T
Et voilà, l'adresse relevée puis effacée et un mail envoyé :)
A
Plume : même que je voulais t'envoyer un mail pour te remercier encore plus fort mais t'as pas laissé de mail....
A
Des jolis commentaires comme ça, ça noue le ventre. <br /> Camphor : la beauté est tellement parfaite dans le silence . Merci de le préserve . Alors oui tu ne dis rien mais j'ai compris et merci :)<br /> Plume : je...tes mots m'ont pincé là ça s'allume pas souvent, en haut, en gauche, sous la poitrine. D'habitude c'est moi qui écrit ça aux autres, bizarre de le lire pour soi. En tout cas, mille fois merci d'avoir osé. Des mots comme ceux que tu viens de laisser c'est infiniment précieux.
P
Un petit moment que je lis ton blog, tout doucement, en silence. Je n'osais pas commenter parce que... je ne sais pas. Peur de ne pas trouver les mots, d'être maladroite. J'espère que tu la trouveras cette douceur... ça fait tant de bien parfois. <br /> Quand je te lis, j'ai envie de prendre tes doigts dans les miens et de te dire que ça ira, que ça finira forcément par aller parce que c'est pas possible, tu mérites pas ça. Et quelques pincées de bonheur saupoudrées sur ta vie, ce serait tellement joli.<br /> Je voudrais, je sais pas, je voudrais faire quelque chose pour toi.<br /> <br /> Bisous, demoiselle...
C
Y'a rien à dire, sur ce que tu écris. Juste à lire, fermer les yeux et se remettre tout doucement.<br /> Alors.<br /> Laisse moi ne rien te dire...<br /> C.
La bouteille d'encre noire renversée au fond de l'âme
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