Comme une série de pointillés qui se suivent. Et
Comme une série de pointillés qui se suivent. Et se brouillent derrière les yeux à demi-clos. La fatigue et le vent qui fait voleter la jupe et la rabat sur les cuisses, la bibliothèque et les écouteurs dans les oreilles. Je tire sur mes yeux pour lire le tableau et je prends rendez-vous parce que je vois flou quand mes lunettes restent posées sur la table du salon. Je glisse des affaires dans un grand sac, des affaires que je dépose sur ma partie de l'étagère. J'écoute de la musique d'ailleurs, je peste et râle et la fatigue en noir contre mes tempes. Dans la nuit, je lui raconte un peu, je lui explique à quel point mon avant n'avait rien à voir avec maintenant. J'enfile mes vieilles chaussures rouges et je crois que j'aime vraiment quand le vent s'enroule autour de mes cuisses, je mélange des fruits et je me love dans le canapé. Je fais couler des grandes tasses de café et il reste du cake au citron sur la table. J'ai deux jeux de clefs dans la poche de ma veste, et il y en a un dont je me sers beaucoup plus. Ca se mélange parfois, ça s'entremêle et ma visibilité est nulle mais, un pas après l'autre, et les jours passent, l'un après l'autre.