Back to the origins
Il y a quelques jours j'ai voulu reprendre le stylo, délaissé pour cause de travail intrusif ; écrire à nouveau. Mais rien ne s'écoulait de mes doigts, il n'y avait plus rien, simplement, plus rien. Les phrases étaient laides et communes, il n'y avait pas. D'harmonie, de joliesse. Il n'y avait pas d'étoiles, de paillettes, de. Lumière, derrière les lettres, enrobée sous les phrases. J'ai fouillé dans ma tête, cherché, fureté, essayant de comprendre. J'ai fini par trouver. J'avais oublié. Que ces choses-là. Ne s'oublient pas.
Quand on se sent, bien, Evidemment le reste, le mal, le noir sont plus pénibles à écrire. Les mains rechignent ; les ongles refusent de gratter, de découvrir les plaies à nouveau, se refermant dans la paume pour inciter à profiter de la trêve. J'ai songé me malmener un peu, juste pour que tout me revienne, les goûts amers et la sensation du vide. Mais il n'y en a pas eu besoin.