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La bouteille d'encre noire renversée au fond de l'âme
20 septembre 2007

Mais non, Evidemment que non. C'était tellement

Mais non, Evidemment que non. C'était tellement prévisible, couru d'avance. Je le savais mais ça me bousille quand même aussi fort. Je ne sais plus que souffrir. Souffrir autant que j'y ai cru. Tirer un trait sur tout ça, sur les rêves et les espoirs et les scénarios que j'avais bâtis sous mes yeux.  Un gros trait d'encre rouge qui bave sur la feuille. Tu y as cru, tu t'y voyais, avec lui, un peu, beaucoup. Mais non. Oublier et tout reprendre à zéro. L'oublier. Faire comme si il n'y avait rien eu, ignorer ce que ton coeur te souffle, enterrer les moments avec lui qui prédisaient tant de choses. Oublier et ignorer. Nier. Mais c'est en toi, c'est un poison qui t'étouffe. Tu le sens qui enlace ton coeur et le serre. Tu peux presque prédire ce qui va se passer maintenant. Les yeux tristes et las. Défaits. Et tout ce qu'il y avait autour. Une nouvelle vie, un autre départ, d'autres lieux et visages. Ailleurs. Où le soleil brille peut-être plus fort. Peut-être différemment.
Je veux tellement y croire. Tellement croire en quelque chose. Ne pas traverser les jours sans aucune perspective dans les mains. Je ne veux pas mourir, tu comprends. Me racornir et me déssécher. Je ne veux pas ressembler à ces gens creux que je croise le matin dans les transports. Je ne veux pas avoir le même regard fatigué. Mais pourtant. Mais pourtant chaque jour me ronge un peu plus. Je n'arrive pas à vivre correctement. Je suis bancale. Je suis en train de me casser la gueule.
Quand il m'a balancé J'en ai assez de me battre. Contre moi, contre mes projets toujours impossibles, contre mon caractère passionné, contre la vie que j'avale sans croquer, contre mon pas de course effrené, contre les murs dans lesquels je me jette.
J'aurais voulu lui dire, je l'ai pensé fort.
Mais moi aussi. Moi aussi j'en ai assez de me battre.

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Commentaires
A
ahah ça te tracasse !
D
C'est toi la photo avec les tatouages ???
A
Bien sûr que je suis plus forte que ça<br /> (...)<br /> juste, certains jours je doute. <br /> Merci pour tes mots.<br /> Ils me sont précieux.<br /> J'espère que tu vas bien.
D
Me fais penser à un texte ton post:<br /> <br /> "Quelque part,<br /> Dieux sait ou, peut être au coin de rue suivant.<br /> Le danseur au garde à vous, est là qui t'attend.<br /> C'est dans l'air, c'est partout, <br /> et c'est la loi depuis la nuit de temps,<br /> personne n'a rendez vous, mais tout le monde se rend.<br /> Comme ça, sans savoir, machinal,<br /> là sur le trottoir une étoile.<br /> <br /> Il vient d'où,<br /> Ce mystère, qui t'emmène à ton point de départ<br /> Ce fil qui brille par terre,<br /> que tu es la seule à voir.<br /> C'est dans l'air, dieux sait où,<br /> au bout de ta ligne de chance.<br /> Le danseur au garde à vous attend que tu avance.<br /> Un jour comme un autre, banal, là sur le trottoir,<br /> une étoile.<br /> <br /> A son fil de couleur,<br /> la fragile lueur, du signal.<br /> Sous les habits du danseur,<br /> l'autre moitié de ton cœur initial.<br /> C'est plus l'histoire d'une étrangère, c'est le film que tu préfère, et t'as le rôle principal. <br /> C'est pas l'histoire de quelqu'un d'autre.<br /> C'est la chance qui tape à la porte.<br /> C'est pour la une du journal<br /> <br /> Quelque part,<br /> Un beau jour, au carrefour de la bonne fortune.<br /> Deux ombres qui dansent pour, n'en faire plus qu'une.<br /> <br /> Deux ombres qui dansent pour, n'en faire plus qu'une.<br /> Un jour, comme un autre banal,<br /> là sur le trottoir une étoile.<br /> A son fil de couleur,<br /> la fragile lueur du signal.<br /> <br /> Et c'est la loi depuis la nuit des temps,<br /> Un jour tu fermes les bras,<br /> <br /> Et il y a quelqu'un dedans."<br /> <br /> Tu le trouveras ton danseur vas, un jour banal, où tu t'y attendras le moins, t’es pas bancale t’es juste paumée, ça jamais été incurable ça. Te laisse pas abattre t’es plus forte que ça.<br /> <br /> Je t’embrasse
La bouteille d'encre noire renversée au fond de l'âme
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