chut, ne fais pas de bruit, pose tes pas
chut, ne fais pas de bruit, pose tes pas doucement sur le plancher, ne fais grincer aucune latte, raccroche toi aux murs s'il le faut, ne me réveille pas, ne réveille pas l'enfant qui dort dans son berceau, ne le fais pas hurler, pas encore.
ses paroles sont comme des étaus serrés sur mes tempes, pourquoi cherches tu continuellement les failles, pourquoi ? Tu fais exprès, je ne sais pas, ça te fait plaisir de te torturer comme ça ? Tu me fatigues, je ne veux plus de tes regards de pierre, je ne veux plus vraiment de toi, m'as tu un jour intéressé, on s'en fout, on balance tout par les fenêtres. Il faut toujours que tu ressasses les mêmes sujets, qu'est ce que tu cherches? Tu vas tout faner à ce jeu-là, tout. Et tu m'ennuies. Quand ça m'ennuie, je me casse, je n'ai pas de temps à perdre, j'ai déjà bien assez mal à la tête. Alors ta gueule, s'il te plait ferme la, deux minutes, histoire de me rappeler ce qu'est la sérénité. Boucle la, mets la en veilleuse, ta gueule, ta gueule, tu vas finir par m'oppresser et je déteste ça. Je ne veux de poids, de liens alors ne m'impose pas ton avis comme ça, tes doutes à la con. Tu doutes, mais qu'est ce que tu veux que je te dise? Je te fais chier moi avec mes problèmes? Tu te poses des questions, mais je m'en fous. J'en. ai. rien. à. foutre.
Et puis même je pourrais te dire, ouais, t'es un mec comme un autre. Rien de particulier, pas d'affinités particulières, si on se marre bien, ouais c'est sympa c'est sûr mais quand tu me fais l'amour j'ai envie de mourir.
Et puis voilà je pleure, tu fais chier putain.
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