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La bouteille d'encre noire renversée au fond de l'âme
17 juin 2008

- J'ai fini Les amants du n'importe quoi de F.

- J'ai fini Les amants du n'importe quoi de F. Zeller et, ça ressemble quand même beaucoup à L'insoutenable légèreté de l'être de M. Kundera. Quand même. Ca m'a sauté aux yeux, même si cela reste deux auteurs donc deux styles distincts.
- Depuis vendredi, nous avions pris l'habitude de nous exiler sur un parking et de fumer dans sa voiture. Il est parti dimanche, un garçon au boulot, la fin de son contrat. Je ne le reverrais sûrement pas, il est trop timide, je crois. Sa façon de me demander, en évitant mes yeux, si quelqu'un me ramène ce soir. Et samedi, il était sorti avant moi et ça m'a fait plaisir de m'asseoir dans la voiture de quelqu'un qui m'attendait. Qui m'attendait moi. C'était une sensation étrange ; agréable. Ses yeux se ferment lorsqu'il rit. Il va me manquer, c'est bête. Ils vont tous me manquer.
- J'ai commencé Sagan à toute allure et je suis surprise parce que l'auteur ne rapporte pas platement les faits descriptifs de la vie de l'écrivain française. Non, c'est très bien écrit, très joliment.
- J'ai eu un éclair dans ma tête et je me suis dit qu'il fallait que je parte là, avant les vacances, juste un week-end. Et puis, ça m'est tombé dessus, en fin de soirée. Le fait que ca ne sert à rien de partir. Pas pour ces raisons-là. Parce que ça n'effacerait rien et que le retour serait trop rude. Je pars à Londres la semaine prochaine. Et puis en juillet, m'exiler quelques jours sur la côte bretonne. Seule, ou bien. Je n'en sais rien.
- Parfois, je me fais la réflexion en journée que. Je suis vraiment en train de me casser la gueule. Je me demande si c'est vraiment nécessaire ou si c'est une entourloupe de ma part pour repousser le moment où je devrais réellement me mettre aux révisions. En me disant que c'est un processus, je ne fais qu'assister avec un oeil morne à ma chute lente et ridicule. Lâche.
- Je crois que, là maintenant tout de suite, je vais enfiler un pantalon et aller fumer dans la nuit.
Oui, je crois que je vais faire ça.


edit  : Et puis non.

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Commentaires
M
Oui, oui, oui! <br /> On part quand? :)
A
Ayant lu Kundera avant le livre de Zeller, je ne pouvais pas l'apprécier de façon absolue. Je pense que si je n'avais pas lu "L'insoutenable légèreté de l'être" (qui m'a exaltée) je me serais plus emballée pour "Les amants du n'importe quoi". Mais là, ils étaient ternis par l'impression de copie. <br /> Ca me fait sourire que tu t'y vois un peu :)
P
Je ne crois pas être déjà venue ici. non je en crois pas. Mais vraiment. Zeller, et ces amants. Je crois que c'est un de mes préférés de lui, et puis de toute façon je suis si peu objective quand il s'agit de aprler de lui... J'irai donc lire Kundera.Parfois, je me fais la réflexion en journée que. Et puis ça j'aime bien "Je suis vraiment en train de me casser la gueule" "je vais enfiler un pantalon et aller fumer dans la nuit". Sans doute parce que je m'y vois un peu.
A
Oui moi j'ai vraiment beaucoup aimé "L'insoutenable légèreté de l'être". Il est un peu gros mais comme il a un style vraiment très "clair", ça se lit tout seul. <br /> Sérieux pour la côte bretonne ?
M
Je peux venir sur le cote bretonne avec toi? (a)<br /> <br /> <br /> Je lis un livre de Kundera en ce moment. J'en entends parler sur beaucoup de blog et je n'avais jamais lu ses écrits. Je n'ai pas trouvé le livre dont tu parles à ma bibliothèque. <br /> Il est bien?
La bouteille d'encre noire renversée au fond de l'âme
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